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A quand la reprise ?
05/03/2010 14:52
France : une reprise en trompe l’œil
Par Laurent Pinsolle
Il y a dix jours, le gouvernement se félicitait du chiffre de la croissance du 4ème trimestre, nettement supérieur aux chiffres du reste de l’Europe. Mais comme d’habitude, et comme l’illustre la hausse du chômage, si l’on regarde un peu plus dans le détail, la réalité n’est pas aussi rose…
Un quatrième trimestre atypique
Il est vrai que sur les trois derniers mois de 2009, la croissance de notre pays a fortement contrasté avec celle des autres pays européens. Le PIB de la France a cru de 0.6%, soit plus de 2% en rythme annuel, alors que le PIB Allemand a stagné, et que l’Espagne (-0.1%) et l’Italie (-0.2%) sont repassées dans le rouge. Mais qu’est-ce qui explique la performance de notre pays et peut-on s’en réjouir ? Tout d’abord, il faut souligner que notre performance du 3ème trimestre était moins brillante.
Un examen plus détaillé relativise plus encore notre performance. En effet, le « bond » du 4ème trimestre s’explique uniquement par la hausse de 0.9% de la consommation. Notre croissance a pour unique explication la réduction des primes gouvernementales pour l’automobile au 1er janvier, qui a provoqué une envolée des ventes de voitures ce trimestre. Si nous n’avions pas eu un tel dispositif, notre PIB aurait stagné, comme celui des autres pays européens.
Bien sûr, au global, la France a connu une récession moins importante que ses voisins (-2.5% contre -4%) et le gouvernement ne manque pas de le rappeler pour s’enorgueillir du succès de sa politique. Mais cette présentation est abusive. Si la récession a été plus forte en Allemagne, c’est parce que l’économie d’outre Rhin, plus ouverte, a davantage souffert de la baisse mondiale des exportations. Et l’Espagne et le Royaume-Uni ont affronté un effondrement de leur marché immobilier.
Une France mal en point
Quand on examine les autres composantes de la croissance, l’investissement (en baisse de 1.2%) a contribué de manière négative à hauteur de -0.2 point, le commerce, à hauteur de -0.7 point, du fait d’une croissance plus forte des importations que des exportations. Le fort rebond des stocks (pour un effet de 0.9 points) compensant ces deux baisses. En clair, si les stocks avaient été stables, le PIB de la France aurait reculé de 0.3%. Pas de quoi pavoiser !
D’ailleurs, il y a fort à parier que le début d’année devrait être moins brillant. Les premiers indicateurs disponibles suggèrent un fort ralentissement économique. En effet, la consommation, moteur du dernier trimestre 2009, a lourdement baissé de 2.7% en janvier, entraînant dans sa suite les prix. Malheureusement, il y a fort à parier que notre PIB va stagner en ce début d’année, si ce n’est pire, signe que la sortie de la récession est vraiment plus que relative.
Pire la contribution négative du commerce extérieur pose un grave problème. La première raison est le libre-échange avec des pays où les salaires sont une fraction des nôtres. La seconde est la surévaluation chronique de l’euro (encore trop cher de 25% aujourd’hui). Tout ceci représente un encouragement pour les délocalisations. Enfin, l’Allemagne comprime ses salaires pour gagner en compétitivité, ce qui pénalise à la fois nos exportations outre-Rhin et favorise nos importations…
En clair, le chiffre de croissance du 4ème trimestre est un trompe l’œil. Comme d’habitude, le gouvernement s’en empare pour s’auto-congratuler, alors qu’il n’y a pas lieu de le faire. Nul doute que le gouvernement ne sera pas responsable des mauvais résultats du 1er trimestre 2010…
Retrouver ce billet sur le blog de Laurent Pinsolle
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Confirmation par le conseil d'Etat de la révocation de Gérard Dalongeville
03/03/2010 21:35
Hénin-Beaumont : le Conseil d'Etat confirme la révocation de Gérard Dalongeville
mercredi 03.03.2010, 18:35 - La Voix du Nord
| Artois |
Deux semaines après l'audience ayant examiné la demande d'annulation du décret de révocation de Gérard Dalongeville, le Conseil d'Etat vient de débouter l'ancien maire d'Hénin-Beaumont.
Une décision qui pousse néanmoins Didier Cattoir, avocat du plaignant, à porter l'affaire devant la Cour européenne des Droits de l'Homme,estimant que, dans cette affaire les Droits de la défense ont été bafoués. En effet, se retrouvant face à un nouveau décret, lui motivé par rapport à l'original, l'avocat n'a pu disposer, selon lui, que de quelques jours pour préparer sa nouvelle défense.
Hénin-Beaumont : le conseil d'Etat confirme la révocation de Gérard Dalongeville
Publié le mercredi 03 mars 2010 à 20h16, Nord Eclair
Le conseil d'Etat a rejeté ce mercredi un recours en annulation de la révocation de l'ancien maire socialiste d'Hénin-Beaumont Gérard Dalongeville, conformément aux préconisations du rapporteur public, a-t-on appris auprès de l'avocat de l'élu.
Gérard Dalongeville, élu en 2001 et réélu en mars 2008, avait été suspendu fin avril 2009 et révoqué en mai 2009 quelques semaines après sa mise en examen et son incarcération dans une affaire de fausses factures présumées. Il a été remis en liberté sous contrôle judiciaire en novembre et réside depuis dans les Vosges.
Le tribunal administratif de Lille avait annulé fin octobre l'arrêté de suspension du 27 avril 2009 du ministère de l'Intérieur et l'avocat de l'élu avait déposé un recours devant le conseil d'Etat pour faire annuler le décret de révocation pris par le président Nicolas Sarkozy.
L'affaire bientôt portée devant la cour européenne des droits de l'homme
Le défenseur de M. Dalongeville, Me Didier Cattoir, a confirmé mercredi, comme il l'avait annoncé en février, qu'il allait « saisir la cour européenne des droits de l'homme ». « Je crois qu'on a violé les droits de la défense », avait estimé mi-février l'avocat, selon qui les six mois qu'avait le Conseil d'Etat pour statuer étaient plus que révolus lorsqu'il a reçu vendredi un mémoire de 17 pages et appris que l'audience était fixée cinq jours plus tard.
Le 5 juillet, le divers gauche Daniel Duquenne, soutenu par le PS, avait succédé à M. Dalongeville comme maire d'Hénin-Beaumont, devançant de peu la liste FN menée par Steeve Briois et la vice-présidente du parti, Marine Le Pen, lors de l'élection municipale provoquée par la révocation.
Hénin-Beaumont : le recours en inéligibilité contre le maire a été rejeté
LEMONDE.FR | 03.03.10 | 19h23
Le Conseil d'Etat a confirmé la révocation de Gérard Dalongeville, ancien maire socialiste d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), démis de ses fonctions par décret en mai 2009. L'ancien édile demandait l'annulation de ce décret pour "excès de pouvoir".
Le Conseil n'a pas retenu l'argumentation de l'avocat de M. Dalongeville, estimant que celui-ci "s'est rendu responsable de l'importante dégradation de la situation financière de la commune, sans prendre aucune mesure significative pour remédier à son endettement".
Gérard Dalongeville avait été mis en examen et écroué début avril 2009 pour détournement de fonds publics, faux en écriture et favoritisme présumés. Il encourt dix ans de prison et 150 000 euros d'amende. L'enquête, lancée en juin 2008, a mis au jour un système de fausses factures établies entre 2006 et 2008 au bénéfice de sociétés qui n'ont jamais honoré les prestations correspondantes. Le montant de ces factures pourrait atteindre 4 millions d'euros.
Révoqué de son poste de maire fin mai, M. Dalongeville a été exclu depuis du PS. Au terme d'une campagne où la gauche avait eu le plus grand mal à se rassembler, le divers gauche Daniel Duquenne a finalement été élu maire d'Hénin-Beaumont le 5 juillet, devançant de peu la liste FN menée par Steeve Briois et la vice-présidente du parti, Marine Le Pen.
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Commentaire de cimares (04/03/2010 15:22) :
Il serait intéressant de connaître les attendus de la conseil d'état:
il est certain qu'une modification d'un décret alors que la
procédure est en cours, ne serait-ce que pour rectifier un oubli qui lui
même serait à l'origine de l' annulation est un peu limite en
droit.
Tout ceci, indépendamment de la cause et des protagonistes.
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« Grand Paris » : l’Ile-de-France défigurée ?
03/03/2010 19:12
Alors que la campagne de Valérie Pécresse est en pleine déconfiture, le masque est tombé hier, à la faveur d’une réunion de « recadrage » à l’Elysée, assortie de la parution d’un long texte du président de la République sur son projet de «Grand Paris».
C’était dans l’ordre des choses : comment convaincre qu’un Conseil régional aux couleurs de l’UMP aurait engagé, dès le 21 mars prochain, les politiques nécessaires pour réparer les RER et les routes, alors qu’il est prisonnier d’une « grande vision » présidentielle qui va siphonner l’ensemble des financements publics au profit d’un aménagement délirant de l’Ile-de-France ?
Le « Grand Paris », justement, revenons-y un instant puisque c’est en réalité ce que promet l’UMP aux habitants de la région parisienne…
Dans son entretien au très confidentiel L’architecture d’aujourd’hui, le chef de l’Etat décrit une perspective qui fait froid dans le dos. Je le cite : « Il faut ajouter des étages aux immeubles, construire des nouvelles tours ou même simplement recoller les maisons les unes aux autres. » Le tissu pavillonnaire, le petit jardin, la douceur de vivre, voilà l’ennemi ! Les sages restrictions qui empêchent l’élévation excessive des immeubles à Paris (et qui, soit dit en passant, contribuent fortement au charme de la « Ville lumière », première destination touristique au monde), sont montrées du doigt, stigmatisées comme autant de choix rétrogrades, incompatibles avec la triomphale modernité que revendique à tout bout de champ Nicolas Sarkozy.
Des tours géantes, des immeubles rehaussés partout dans la capitale, un centre commercial géant dans un arrondissement du nord-est qui n’aura sans doute rien à envier aux verrues que constituent le forum des Halles et le centre commercial Montparnasse, le Paris villageois qui tient tant au cœur de ses amoureux, noyé dans une mare de béton et de poutrelles d’acier ! Bref, La Défense qui aurait englouti Paris !
Sans doute le maire de Paris sera-t-il ravi, lui qui défend avec constance depuis 2001 une politique de construction de tours géantes, officiellement pour favoriser la création de nouveaux logements…
Mais où est donc la modernité dans cette démarche présidentielle ? On peine à la trouver, tant elle ressemble aux pires erreurs d’urbanisme des années 60 et 70, dont on ne finit plus de gérer, bon an mal an, les effets pervers de toute nature.
Les électeurs de la majorité, les Français d’une manière générale, quelle que soit leur étiquette politique lorsqu’ils en ont une, peuvent-ils admettre ce projet fou, peuvent-ils laisser la voie ouverte à cette capitale et à cette Ile-de-France défigurées ?
Non, bien sûr ! C’est bien pourquoi je me tourne vers eux, vers tous les électeurs franciliens qui veulent voter comme vers ceux qui se résignent, hélas, à l’abstention : l’enjeu de ces élections régionales est bien plus important que vous ne le croyez !
Debout la République vous offre le seul vrai rempart contre la folie des grandeurs de l’UMP et le ronronnement complaisant d’un PS plus ou moins prisonnier de ses alliés Verts.
NDA
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